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Sophrologie-Neuilly          Juliette Huot-Fadda

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Secret de famille

Secret de famille

Selon le dictionnaire "le secret est un ensemble de connaissances et d’informations qui doivent être réservées à quelques uns, et par la suite que le détenteur ne doit pas révéler. »

C’est une information de la plus haute importance concernant un évènement honteux ou dramatique, ou des comportements jugés comme répréhensibles de la part de certaines personnes.

Le secret est avant tout un savoir, d’autant plus précieux qu’il ne doit pas être transmis, que l’on s’efforce de cacher consciemment, volontairement à autrui. Tout ce qui n’est pas transmis ne constitue pas pour autant un secret : les petites cachoteries, le « jardin secret » si utile dans la construction et l’individuation d’une personne. Il faut donc distinguer les non-dits, les mensonges et le secret. Un secret peut être collectif, revendiqué par un groupe parce qu’il constitue la toile de fond d’une identité familiale. Ce peut être aussi protéger un savoir-faire. Il équivaut à un pacte qui marque une appartenance et scelle les liens du sang. Le secret en industrie est également très utile.

LES SECRETS DE FAMILLE QUI POSENT PROBLÈME

Quels sont les évènements terribles, les actes qui peuvent donner naissance à un secret familial de nos jours ? Un squelette dans le placard signifie le secret. Or le squelette c’est ce qui reste du cadavre après de nombreuses années : c’est une cicatrice du passé dont on ne peut se défaire et qui reste comme preuve d’une douleur secrète, mais omniprésente.

De tout temps l’image de la famille a été véhiculée au travers de mythes : lorsque la conduite de l’un des membres de la famille constitue une entorse à ce mythe, alors l’ensemble de la famille essaiera de camoufler la « faute » ou l’évènement honteux en instaurant un secret : la façade sociale est alors préservée. Exemples de mythes :

Mythe de la stabilité, recouvrant l’image d’une famille éclatée

Mythe de l’harmonie, en rapport à la violence

Mythe de la richesse, concerne les dettes, la ruine

Mythe du droit chemin, renvoie aux conduites déviantes

Mythe de la normalité : alcoolisme, toxicomanie, dépression, suicide…

Dans les règles de transmission le porteur du symptôme n’est pas celui qui est malade.

Que concernent ces secrets ? Les plus courants sont les secrets de filiation : enfant naturel, adultérin, adopté. La filiation est elle seulement porter le nom du père ? La filiation instituée est fondée sur les conventions et les textes juridiques, elle peut assoir l’incertitude paternelle. La mère non plus n’est pas toujours ce que l’on croit, exemple de la mère qui fait passer l’enfant de sa fille pour le sien…ou naissances sous X.

L’axe narcissique prend en compte l’héritage d’une souffrance, d’une singularité qui n’a pas pu être bien intégrée et qui se transmet de génération en génération : « c’est le portrait de sa grand-mère, il ne ressemble à personne… »

Certain évènement douloureux pourront constituer un secret, par exemple la mort d’un enfant en bas âge, cachée parce que mal supportée par les parents, le suicide d’un des membres de la famille, une faillite, une liaison adultérine.

PLUS LE SECRET PORTE ATTEINTE À L’IMAGE DE LA FAMILLE, PLUS LE SECRET EST VERROUILLÉ.

Le propre d’un secret est d’être maintenu sous silence, il traduit la culpabilité liée au secret, avec la honte, ils sont les garants du secret. Ce qui n’est pas dit est transmis.

Dans mon expérience de psychothérapeute, il m’est apparu qu’une personne tente de résoudre un problème affectif qui ne lui appartient pas : elle agit alors des émotions non élaborées par ses parents comme cette patiente qui avait de fortes manifestations corporelles lorsque ses enfants la quittaient pour une journée. Au fil du travail, il est apparu qu’elle portait le deuil non résolu par sa mère d’un père parti et mort à la guerre lorsqu’elle était très jeune ayant occasionné un bouleversement total de sa vie.

Une technique utilisée en Analyse Transactionnelle pour traiter ce genre de problème une fois identifié consiste en un travail d’interview du parent.

Le thérapeute après une mise en condition du patient parle à l’introjection parentale comme si elle était la, et l’aide à exprimer les émotions non exprimées sources du problème.

Article relevé sur le blog de la SFU www.sfu-paris.fr

Ecrit par Françoise TACHKER-BRUN

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